Le premier roman de laure Verschuère « Par’ange » est une vision personnelle de l’auteure de ce qui fut les dernières heures d’un enfant de presque onze ans. Le cheminement de l’esprit et des actes d’un criminel. La torture intellectuelle et physique de ceux qui ont du subir sa perte. Et, le chemin de la déraison de tous les esprits affaiblis qui pourraient émerger en de telles circonstances.

À travers ses lignes, l’auteure essaye d’amener le lecteur à la réflexion mais aussi à la compassion et, idéalement au respect de la vie humaine. Le personnage principal de ce roman n’est ni le tueur ni sa complice. Et encore moins cet enfant perdu ou bien sa famille dans la douleur mais plus le ressentiment de toute une population proche ou lointaine de cette âme arrachée. Connue ou méconnue de son vivant.

Un sentiment fraternel de compassion et de douleur incompréhensible. Bien que le texte soit respectueux de l’humanité, il propose une vision d’un émoi global. Des ressentiments. D’une injustice. Et, offre en réflexion la souffrance d’un petit ange libéré de tous…

Prise dans le tourbillon de ses mots et de ses larmes, l’auteure vise à promulguer le respect de la vie. La justice, mais aussi le pardon. Ce qui n’est vraiment pas facile quand les cœurs demandent réparation...